La correspondance des prisonniers de guerre alliés en Alsace

À la suite de l’invasion éclair de la mi-juin 1940 et de l’armistice du 22 juin 1940 des centaines de milliers de soldats français sont faits prisonniers en quelques jours. Les flux qui convergent vers l’Alsace, en route vers l’Allemagne, sont considérables et l’armée allemande est prise au dépourvu. Les Allemands créent à proximité du front de multiples petits camps de prisonniers provisoires, tant en Alsace qu’en Moselle, qui forment des Frontstalag.

Les prisonniers de guerre Alsaciens et Mosellans sont libérés au cours du mois de juillet et une grande partie des autres prisonniers français sont transférés dans des camps en Allemagne (Stammlager « Stalag » pour les soldats et Offizierslager « Oflag » pour les officiers). Début décembre 1940, les Frontstalag alsaciens-mosellans deviennent des Stalag qui regroupent surtout des prisonniers capturés sur le front de l’est. Les Stalag mettent en place une multitude de commandos de travail (Arbeitskommando) répartis dans de nombreuses communes. En 1944 est créé à Strasbourg un camp de prisonniers de guerre pour les officiers : l’Oflag 65 (Offiziers-Lager) en provenance essentiellement des pays de l’est et des balkans.

Cet ouvrage répertorie les camps de prisonniers d’Alsace et les marques postales qui leur ont été attribués. Il constitue le complément de celui traitant des camps de prisonniers alliés de Moselle publié en 2007 (lien).

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